La région de Nelson... La route de la côte

10/11 Nous avons de tout petits yeux car le ferry est très tôt... et nous nous sommes encore couchés bien tard... mais nous sommes tout énervés à l'idée du départ pour de nouvelles aventures..Le temps est gris lorsque nous quittons Wellington mais se dégage au fur et à mesure de la traversée vers le sud.

Le ciel est bleu et le soleil brille quand nous arrivons dans les fiords menant à Picton, notre ville d'arrivée. Nous yeux sont déjà tout écarquillés d'émerveillement devant ces collines vert intense tombant à pic dans l'eau bleue. Clou du spectacle nous sommes accompagnés par des dauphins pour le dernier miles... Voilà qui est un bon présage !!

Après avoir débarqué nous pique niquons avec vue sur le port..

Comme nous sommes très en forme et enthousiastes nous partons ensuite directement en randonnée. Nous marchons l'après midi sur le Queen Charlotte Sound et nous délectons de la vue sur les fiords.

Nous entamons ensuite la route vers l'Ouest et cherchons notre premier emplacement de camping DOC. Il est situé directement sur la plage. Nous trouvons un petit coin d'herbe pour monter nos tentes... C'est la première sortie de la tente d'Elise nous allons pouvoir la tester ! Nous filtrons de l'eau pour remplir nos réserves et faisons chauffer la popotte haaaa retour à notre vie d'aventurier ;)  

11/11 Le test de la tente d'Elise n'a pas été très concluant... Elle a le duvet trempé car sa tente monocouche condense à mort. Bon il va falloir trouver une meilleure solution. En attendant, tout sèche rapidement grâce au vent et au soleil.. Allez on remballe après un café au réchaud et continuons notre chemin sur la belle route sinueuse avec une vue imprenable sur le fiord. Nous stoppons à Pelorus Bridge, un bel endroit où coule une rivière translucide. Nous décidons de nous dégourdir les jambes et faisons une boucle de quelques heures dans la forêt. Le sentier est balisé mais pas très marqué, nous sommes seuls en pleine nature, entourés de fougères, mousses et arbres exotiques... difficile à décrire cette nature endémique. C'est en tout cas un bon échauffement pour les prochains trek car la montée est ardue. Nous nous accordons une pause sandwich au sommet et redescendons en passant par de belles cascades. Le sentier n'est pas très fin... les racines glissantes. Audrey et Elise entame le compteur des belles glissades sur les fesses. 

Après tout ce sport nous remontons dans la voiture...Nous avons repéré sur l'atlas un DOC tout à l'extrême d'un fiord. La route n'est pas très praticable mais nous perséverons car le paysage qui déroule devant nos yeux est à couper le souffle. Des troupeaux de moutons broutant sur des collines, l'eau bleue dure et le soleil de fin de journée rasant mettant en valeur les plis des montagnes... Une des plus belle route au monde ! Nous arrivons au French Pass. Le terrain de camping est logé le long d'une falaise sur la plage ce qui coupe un peu le vent fraîs. Nous plantons la tente et commençons à faire chauffer notre ration de pâtes... Soudain, nous voyons un couple qui dînait sur la table d'à côté s'élancer vers l'eau en direction d'un ponton. Ils nous crient Dolphin Dolphin... ni une ni deux nous courons à leur trousse. Les dauphins sont en effet tout près. Nous nous mettons au bout du ponton en frappant des mains. Ils s'approchent et nous font un spectacle de saut. Ils passent ensuite sous le ponton à moins d'un mètre de nous. Et bien voià une belle conclusion pour cette première journée dans l'île du sud. Nous nous couchons le sourire au lèvres

Le lendemain matin nous nous levons alors que le soleil est déjà haut. Après un petit déjeuner où nous bataillons avec les wekas (des sortes de poules très malignes) pour ne pas nous faire piquer nos biscuits, nous nous douchons au robinet froid. Nous voilà entierement réveillé et alerte. Nous faisons une marche pour aller voir le french pass à proprement parler qui est un passage très étroit entre la terre et l'île d'urville. L'eau fait un bruit tonitruant et le courant y est impressionnant. 

Nous continuons notre marche pour visiter de petites criques sauvages. 

C'est déjà l'heure du déjeuner, nous nous payons un fish n chips dans un petit restaurant écolo installé au coeur des bois. Elise nous offre en dessert une belle glace maison..Yummy ! 

Le ventre plein nous prenons la route pour Nelson. 

Nous arrivons en fin d'après midi et galérons un peu pour trouver un camping à prix raisonnable. Nous nous éloignons de la ville et trouvons notre bonheur. Un camping avec douche chaude et cuisine. parfait ! 

13/11 

Nous nous baladons dans Nelson qui est la seconde ville construite par les colons en 1842. C'est une ville très prisée pour son beau temps, le charme de ses bâtiments, ses nombreuses galeries d'arts et ses petites boutiques vendant des belles pièces d'artisanat. Peter jackson a notamment choisit un joallier de Nelson pour forger l'anneau unique. 

Nous organisons également notre trek dans le parc national de l'Abel Tasman. 6 jour dans la nature avec nos sacs à dos. Nous réservons nos emplacements de camping pour les tentes, étudions les horaires des marées (le parcours traverse deux baies qui ne peuvent être passées qu'à marée basse) et faisons nos provisions. Nous nous rendons ensuite à Motueka la bourgade de départ du trek. En chemin nous faisons un stop surprise à Elise au musée WoW qui présente une collection unique d'art -portable... c'est à dire des vêtements oeuvre-d'art ! Nelson accueil tous les ans le festival international. Nous voyons tout un tas de robes extravagantes et assez marrantes pour certaines : robes en cuillères en plastique, en bois, en bobine de cassettes, fluorescente. 

 Retour au monde réel ! Nous recherchons un coin pour dormir et trouvons une aire de repos pour caravane gratuite avec une grande étendue d'herbe à quelques pas de la mer. Nous attendons que le soleil se couche pour planter la tente..rusés ! Elise dort dans la voiture, elle a maintenant perfectionné une installation qui lui permet de passer ses nuits confortablement au sec... elle en profite avant les 6 jours de tente à venir.