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samedi 3 mai 2014

Southern Pacific crossing - la vie sauvage (Infinity Expedition)

Un mot et plein de point d'exclamations: Waow!!!!!!!! 

Les oiseaux
Pour être un peu plus précis, cette aventure a été une mine d'or question rencontre animale. A commencer par les oiseaux marins. Aussitôt quitté la nouvelle zélande, nous étions suivis en quasi permanence par des Albatros. Ce qui donnera lieu un mini concours de la plus belle photo entre quelques personnes à bord. A un certain point du voyage nous avons même été littéralement encerclé par des dizaines et des dizaines d'albatros...l'hypothèse farfelue d'une attaque imminente Hitchcockienne a d'ailleurs germées dans certains esprits.


Le moins connu Andybatross







pas un albatross mais une belle photo quand même

Même chose
et encore...








Nous avons vu plusieurs espèces d'albatros:
Le grey headed albatros, d'une envergure de plus de 2 mètres,



ainsi que que le wandering albatros et l'albatros royal, les plus grand de tous, pouvant atteindre les 3,5 m d'envergure.




Ce sont les 3 espèces que nous apercevions le plus souvent. La population d'albatros se réduit du fait de la réduction des ressources liée à la pêche intensive. Parfois certains peuvent même se prendre dans les hameçons des longues lignes à l'arrière des chalutiers, voulant manger le poisson qui s'y trouve. Mais ces oiseaux marins géants sont surtout réputés pour leur maîtrise du vol plané et de l'utilisation du vent et des courants aériens. Les ingénieurs aéronautiques  s'inspirent d'ailleurs de la morphologie de leurs ailes pour créer et améliorer les planeurs actuels. L'albatros royal peut voler sur plusieurs milliers de km tous les ans et peuvent vivre une soixantaine d'années.

A mesure que nous nous rapprochions du continent gelé nous voyions également de plus petits oiseaux comme la snow petrel la cape petrel et, plus au sud, l'antarctique petrel. Ce sont des oiseaux d'environ 50 cm et un mètre d'envergure. Nous observions l'Antarctique petrel et la snow petrel à proximité d'énormes icebergs, sur lesquels elles nichaient parfois. Elles peuvent pêcher en plongeant et nageant sous l'eau (jusqu'à environ 1,5 m de profondeur). Les Cape petrels sont des oiseaux beaucoup plus communs dans ces régions et passent  leur temps à suivre les bateaux. Une cape petrel a été marquée lors d'une étude, et il a été remarqué qu'elle pouvait suivre le même bateau sur 2400km. Quand au snow Petrel, elles peuvent nicher jusqu'à plusieurs centaines de km au sein du continent gelé. Ce sont les seules Pétrel entièrement blanche, donc facile à reconnaître.

Snow petrel



Encore plus minuscule, La Wilson storm petrel, environ 40 cm d'envergure, le plus petit oiseau d'Antarctique. Les plus prolifiques également et avec la plus grande aire de migrations. Elles passent l'été en antarctique et l'hiver, au nord de l'équateur. Nous en avons observé quelques unes.
L'un des oiseaux le plus étrange est l'antarctique prion. Il est vraiment difficile à observer et à prendre en photos car il possède un vol très erratique et imprévisible,très bas rasant les vagues. Ils ont une façon unique de se nourrir: en vol quasi stationnaire au dessus de la houle, il plonge la tête dans l'eau mais maintient le reste de son corps au sec en battant des ailes et des pieds.

Sans oublier bien évidemment les oiseaux les plus attachants rencontrés lors du voyages : les pingouins...Que serait l'antarctique sans les pingouins !!!. Nous avons croisé plusieurs espèces, à commencer par les pingouins d'Adélie, dont la plus grosse colonie se trouve sur la cap Adare, là où nous avons mis le pieds. Nous avons batifolé avec des milliers d'entre eux. Ils pèsent 5 kg et mesurent environ 60 cm de haut. L'image typique des pingouins tels qu'on les imagine...surtout leur façon de se déplacer à terre et de glisser dans l'eau sur le ventre est très marrant. Ils sont simplement noir et blanc, sans couleur flashy ou motif particulier... Ils peuvent voyager jusqu'à 100 km pour se nourrir, et plonger jusqu'à 170m pendant 6 minutes. Leur population était en déclin au cours du 20 ème siècle car ils servaient de nourriture aux explorateurs de l'Antarctique. Rassurez vous, nous n'en n'avons pas mangé...bien trop marrants et mignons...définitivement dans notre top 3 du voyage  (suivit de près par les pandas et les koalas)























et voici pingabo !






Parmi eux, se trouvait de façon cachée et probablement par erreur ;) UN seul pingouin empereur, 30 cm plus grand que ceux d'Adèlie et pouvant peser jusqu'à 30 voir 40 kg. Il a un motif orange caractéristique sur les cotés  de la tête. C'est grâce à ça qu'il n'a pas pu échappé à l'oeil affûté de Mati. Les empereurs sont des pingouins très particuliers car leur saison de reproduction est opposée aux autres. Ils font moins d’œufs (juste un) et le couvent plus longtemps. Ce sont également les meilleurs plongeurs parmi les oiseaux, ils peuvent aller jusqu'à plus de 500 m de profondeur. Leurs seuls prédateurs sont sous l'eau: les orques et les léopards de mer.

Seb et AA ont également repéré un chinstrap pingouin... (voir leur blog AA) mélangé à la foule des Adélie. Il a u de morphologie très proches de ces cousins. On les distingue surtout par une ligne noir passant d'une oreille à l'autre, sous le menton, comme une cordelette de chapeau. Quand ils sont en groupe, ils sont très bruyants pour bien montrer où se situe les limites de leur territoire, mais comme nous n'en avons vu qu'un, il se faisait plutôt discret. Leur population s'étend, probablement du fait du réchauffement climatique, et dans certaines régions ils ont même remplacé les pingouins d'Adélie....peut être que celui que nous avons vu était un éclaireur préparant une future invasion..

En arrivant en patagonie, nous avons croisé des pingouins de Magellan, assez similaires, encore aux Adélie mais avec une zone faciale rose, car sans plume, jouant un rôle dans la régulation de la température corporelle. On les trouvent assez facilement en Patagonie notamment près de Punta arenas.


Les mammifères marins
Si les oiseaux nous ont régalé, il en a été tout autant du point de vue  mammifères marins. Nous avons croisé plusieurs espèces de dauphins, avec qui nous avons pu nager quelques minutes. Certains groupes nous accompagnaient parfois plusieurs heures en tournant autour du bateau.
Autour de Kaikoora, en nouvelle zélande nous avons été abordé par plusieurs groupe de dauphins qui jouaient autour du bateau, faisaient de saut et avec lesquels nous avons même eu la chance de nous baigner...un moment de purs bonheur. Des animaux extraordinaires, intelligent et curieux. Puis plusieurs groupes de dauphins nous ont également accompagnés au cours de notre traversée, nous suivant parfois plusieurs heures.









ça c'est un "Dom"phin










Nous avons également rencontré des baleines. Des baleines pilotes, des "fin whale" ou rorqual, et des baleines à bosse. Nous avons même été accueillis par une quarantaine d'orques lors de notre arrivée à proximité du cap Adare en Antarctique.
Les baleines pilotes font parti de la même famille que les dauphins, et sont d'ailleurs parfois appellés "Dauphins pilotes". Elles mesurent entre 7 mètres, ce qui en fait de beaux petits compagnons de voyages pour les bateaux. Nous en avons apercus plusieurs fois, dont une fois de nuit, Pascal était à la barre, un groupe de 4 a suivi le bateaux pendant quelques minutes.
Les rorquals sont les plus grosses baleines que nous ayons vu. Le deuxième plus grand animal vivant au monde (actuellement), pouvant atteindre 27 mètres, un petit groupe s'est montré curieux et est resté autour du bateau pendant près d'une heure. Ces baleines sont les plus rapides, pouvant aller jusqu'à 35 noeuds...ce qui fait 35 miles nautiques par heure...pour info, le bateau faisait 10 à 12 noeuds maximum. C'est probablement pour cette raison qu'elles ont été beaucoup moins chassées que les autres... Elles ne montrent par leur queue quand elles plongent, contrairement à la plupart des autres espèces.












Les baleines à bosses, beaucoup plus connues, sont plus petites. Elles mesurent entre 15 et 20 mètres et elles, en revanche montre souvent leurs queues, ce qui est toujours un beau spectacle. Les mâles peuvent chanter en periode de reproduction (les "chansons" durent 15 min). Malheureusement nous n'avons pas assisté au concert. Les groupes que nous avons vu étaient très intéressés par le bateau et s'en approchaient parfois de très près, et restaient assez longtemps avec nous pour faire connaissance.










Le plus beaux comité d'accueils a été organisé par les orques en antarctique. Ils ont joué autour du bateaux pendant près de 2 heures, s'approchant vraiment très près et un petit a même sauté  hors de l'eau. Une des plus belle journée de notre tour du monde !!













Plusieurs espèces de phoques ont également montré le bout de leur nez. Les plus communs, qui nous suivaient autour la nouvelle zélande: les FUR seal ou phoque à fourrure. La seule espèce de phoque qui peut se mouvoir sur terre sur ses quatre pattes (ça reste peu gracieux !). Nous étions très content de les voir évoluer en pleine mer. Nous les observions souvent prendre des poses étranges comme s'ils faisaient des étirements...
En Antarctique l'espèce que nous pensons avoir observé est le phoque crabier qui est le plus commun dans ces régions. mesurant entre 2 et 3 mètres, comme son nom l'indique il mange surtout du....krill, et non du crabe.... Il peut être chasser par les léopards de mer (une espèce de phoque prédateur) Certains crews pensent en avoir vu un en allant poser le pied sur le continent de glace.




Nous avons tourné autour d'un phoque de Weddell, allongé sur un petit iceberg dérivant. Il s'est gentiment prêté à une séance photo interminable. 








Infinity Expedition (www.infinityexpedition.org)

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