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vendredi 10 avril 2015

Caquéza - Café, machette, et ferme bio

09/12
Nous quittons Maria le cœur lourd et la tête rempli d'excellents souvenirs. Nous prenons un bus pour nous rendre à Caquéza, à 1h de trajet au sud de Bogota. Nous contactons Julian et Karen, pour lesquels nous allons travailler une semaine et apprendre les secret de leur finca biologique. A peine arrivé, nous faisons connaissance avec les volontaires déjà présents, Cécilia (des Etats-unis mais d'origine coréennes) Kiran (des Etats-unis mais d'origine indienne) et Lucrécia (Mexicaine d'origine...euh, mexicaine). Julian et Karen sont géniaux et super accueillants. Nous plongeons dans le bain immédiatement et commençons par la cueillette de café car c'est la saison.




Le lendemain nous apprenons à faire des "Arepas" du jardin, galette de banane (plantain) en purée et cuite à la poêle.


Nous finissons la cueillette du café et amenons les grains dans une première machine qui va enlever la première enveloppe du café.  Machine évidemment manuelle. Nous nous faisons les bras sur la manivelle, A ce stade, les grains sont sucrés, nous les mettons ensuite à tremper dans l'eau.  Nous les laissons fermenter de 3 à 4 jours jusqu'à que les grains ne soit plus gluants et que la mousse disparaisse, au toucher, le bruit que font les grains quand on les frotte entre eux, nous donne le bon temps de fermentation.

Nous les lavons ensuite plusieurs fois avant de les mettre à sécher au soleil, pour, à nouveau 5 ou 6 jours... le temps de séchage suffisant se reconnait à nouveau au toucher et quand la petite peau peut se détacher facilement. Si le grain "saute" en le coupant en deux au couteau, c'est qu'il est sec.


Nous le passons au moulin large pour enlever la petite peau et ne garder que l’intérieur du grain, puis nous pouvons le toaster au four, l'odeur est phénoménale, tous les amateurs de café devraient toaster leur propre grain, puis le moudre ensuite finement.





Cela libère tout l’arôme d'un coup, cette étape ne devrait se faire qu'au moment de la consommation, quand le grain est moulu, il perd son arôme en quelques jours...


Bref, un procédé très simple, n'est pas? Nous nous demandons comment un kg de café moulu peut valoir si peu (à réfléchir sur les conditions de travail et rémunérations des travailleurs dans le café...nous n’achèterons que du "commerce équitable" :) )
Nous apprenons à planter des salades de façon organique et avec des méthodes de plantages qui permettent une consommation longue sans jamais enlever la salade en entier. Nous travaillons aussi sur les fruits et légumes exotiques.






La finca de Karen et Julian, est quasiment auto suffisante, ils ne leur manquent que du riz, qu'il troque contre le café ou certains fruits, du lait et des œufs. Ils projettent de prendre quelques vaches et quelques poules pour les œufs. Nous apprenons des tas de choses et travaillons toujours dans la bonne humeur.
12/12
Karen et Julian partent pour quelques jours au marché de Usaken à Bogota, pour vendre leur café. Et ils nous laissent carte blanche pour gérer la finca en attendant. Nous passons beaucoup de temps à désherber à la machette.


Petit point machette: la machette est l'outil le plus répandu dans le monde (à part en Europe) et...à juste titre, ce sera le premier outil que nous aurons chez nous car on peut faire à peu près....tout! avec une machette
Le soir nous enseignons notre jeu de dés favori, le "10 000" à nos amis et partons nous couchés fourbus, ravis et des ampoules pleins les mains.
13/12
Un couple d'ami de Julian et Karen arrive, avec 5 autres femmes de Bogota, ils sont la pour le weekend  à la campagne ! Ils restent 3 nuits avec nous.
Le jour suivant, nous attaquons la journée avec un petit déjeuner mexicain savoureux avant de retourner à l'attaque du désherbage, tout en gérant le séchage du café.

Le soir, c'est soirée crêpes, mais un orage éclate et nous coupe le courant pour les 3 prochaines journées. Nous passons toutes les soirées à la bougie.


Nous nous promenons à Caqueza et nous apprenons que l'école est fermée car nous sommes dans les périodes de grandes vacances scolaires. Nous arrivons cependant à organiser un cours d'anglais improvisé pour le lendemain avec quelques enfants et parents du village qui se montrent très réceptifs à l’idée.
3 mamans et 4 enfants viennent l'après midi suivant, Audrey se montrent très efficace (l'habitude) pour enseigner les bases d'anglais puis nous leur jouons une chansons (la seine) et ils nous chantent une chanson de colombie. Nous partageons un moment super agréable.

 Le soir, Julian revient tard avec un ami allemand. C'est notre dernière soirée en leur compagnie car nous partons pour Manizalès le lendemain. Nous avons appris énormément de chose durant cette semaine, avec des gens formidables.


1 commentaire:

  1. un voyage et des expériences qui valent toutes les écoles du monde
    ce que vous aurez appris durant ce voyage "de noces" est tout bonnement impressionnant
    vous avez bien fait de vous marié tin !
    bises toulousaines

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