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samedi 6 avril 2013

de Luang Prabang à Nong Khiaw

17 au 19 mars
Voilà, le grand départ à vélo est enfin arrivé. Beny et Hill sont fin prêt avec les sacs harnachés sur les porte bagages. Nous prenons un petit dej de champion (sandwich au poulet) et c’est parti !!! Liberté, j’écris ton nom… nous parcourons les premiers kilomètres avec le sentiment de débuter une toute nouvelle aventure, Beny et Hill avalent goulûment les kilomètres sur la route laotienne vers des contrées inconnues. Après les 30 premières minutes (oui, si peu) nous nous apercevons que le frein arrière de Hill touche la roue en permanence (en tout cas c’est ce que dit Audrey pour justifier d’être derrière Pascal ;) ). L’examen approfondi de la « patte arrière » de la bête nous montrent qu’il manque une vis de serrage. Nous l’ignorions jusque là mais c’est la vis met le ressort en tension et maintient la plaquette à quelques centimètres de la roue. Nous essayerons vainement de chercher une vis équivalente dans quelques échoppes sur le chemin.
Nous continuons donc d’avancer. Plus nous nous écartons de Luang Prabang et plus les villages deviennent pittoresques et magnifiques. Maisons en bambou, « cloche » à poule tressée…tout ça sur bord de rivière et entouré de jungle, la balade est superbe. Les enfants nous font de grands signes en criant bonjour "saaabayyy diii".




Nous faisons une Halte au niveau d’un pont passant au dessus de la rivière Nam Ou. La chaleur devenant intense, les frottements de l’air provoqué par notre déplacement à vélo est insuffisant pour rafraîchir nos bras et nos jambes. Nous attendons quelques heures que la température baisse un peu et en profitons pour manger dans un petit resto près du pont. Nous avons parcouru un peu plus d’une trentaine de km et il nous en reste à peu près autant pour rester dans notre objectif de rejoindre Nong Khiaw en 2 jours. La chaleur retombe assez tardivement, nous parcourons juste une vingtaine de km de plus quand Hill décide que s’en est trop et casse un maillon de sa chaîne  Impossible de rouler plus longtemps. Nous marchons jusqu'au prochain village à la recherche d’un endroit où planter la tente, pas trop au bord de la route et ni trop loin dans la jungle près d’une de petites bombes que les français et les américains ont balancé il y a 50 ans et qui ont eu la bonne idée de ne pas exploser…
La nuit tombe très rapidement, ce qui change la perception qu’ont les habitants vis-à-vis de nous, nous étions deux "falangs" à vélo sympathiques, nous sommes 2 falangs bizarres qui marchent sans lumière à coté de leur vélo au milieu de la nuit… la plupart des gens nous indiquerons une emplacement fictif un peu plus loin « par là » juste pour nous faire partir.
Nous tombons finalement sur une famille laotienne très gentille, la mari est bricoleur et voyant la chaîne de Hill, remet le maillon en place sans rien demander en échange. Nous lui demandons si nous pouvons planter la tente dans le village mais lui et sa femme ne comprenant pas non plus l’anglais, ils vont réveiller la seule personne sur place qui parle quelques mots dans la langue de Shakespeare  Dans l’intervalle, le reste des villageois se sont ameutés autour de nous, la peur ayant fait place à la curiosité. L’interprète arrive et nous offre encore mieux qu’un emplacement de tente, il décide de nous ouvrir l’école du village pour que nous ayons un toit. Une journée qui aurait pu tourner au cauchemar et finalement devient extraordinaire. Nous dormirons dans la salle de classe après un repas de nouilles déshydratées et en installant la tente comme moustiquaire.

Le lendemain matin, nous avons juste le temps de tout remballé et de faire chauffer un café que les élèves arrivent, l’école commence à 8h30.

Avant de partir nous réglons le dérailleur avant de Hill car la chaîne saute en passant le 3 plateau, ce qui a provoqué le déraillage de la veille avec le cassage de chaîne  Nous n’avions jusque là aucune idée de la marche à suivre mais nous apprenons vite. Nous trouvons également une vis pour le frein arrière. Avec tout ça, la deuxième journée se passe sans trop de soucis.
Nous faisons une pause aux heures chaudes et rencontrons un jeune moine bouddhiste dans un petit village qui nous invite à nous reposer chez lui. Il est très curieux de notre voyage et parle très bien anglais, il est étudiant à Vientiane et est en week-end dans sa famille.

Nous repartons pour quelques km et nous stopperons finalement à Pakmonk, environ 30 km avant Nong Khiaw car la nuit tombe. Nous trouvons une petite Guesthouse sympa qui nous permettra de prendre une bonne douche.
Le 3ème jour nous ferons les 30 derniers km dans la matinée en 2 heures, nous arrivons à Nong Khiaw, la première étape du plan que Claudy nous à transmis pour réaliser son défi (CF parti défi sur le blog). L’endroit est magnifique, un croisement entre la route et la rivière, entourée de montagne, une végétation verdoyante et une eau très claire.






Nous posons les sacs et allons visiter des grottes après 3km à vélo. Enfin à vélo pour l’aller mais à pied pour le retour ! En revenant de fameuse grotte, Hill à le pneu arrière complètement à plat. Bien sur, étant parfaitement prévoyant, nous avons une pompe….dans les sacs…Bref. Les réparations pneumatiques vont commencer. 
Le soir nous goûtons le poisson de la rivière cuit à l'étouffée dans une feuille de bananier et arrosé de citron vert au goût indescriptible... un délice.. nous buvons aussi notre première dark lao beer qui est malheureusement très bonne (attention au porte-monnaie)


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