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samedi 15 juin 2013

Sur la route de Savanakhet- les soh prah noh

14/05
Nous partons du centre de Vientiane et il nous faudra 2 voitures pour sortir de la ville et surtout dépasser la station de bus et DONC la zone d'activité des tuk-tuks. Cette zone est relativement difficile pour les auto-stoppeurs, les gens répondent généralement "prenez le bus" ou "prenez un tuk tuk"... Heureusement, dès que nous sortons de la ville les voitures s'arrêtent assez rapidement. Nous montons dans un pick up de techniciens "Beeline" vérifiant les lignes de téléphones. Ils nous avancent d'une 100aines de bornes. Nous faisons une brève pause chips/coca puis remontons dans un autre pickup. Les occupants sont bien habillés, pantalons de costard et chemises, et semblent assez renfrognés  Nous n'avons pas trop compris où ils vont mais c'est vers le sud, c'est l'essentiel. Le soleil tape très fort à l'arrière du pick up mais Nico nous fait passez le temps plus vite avec son enceinte portative connectable en bluetooth... Sur fond de Jack Johnson, nous faisons route vers le sud. 




Le chauffeur et le passager de la voiture font une pause repas, Audrey en profite pour leur parler de notre voyage, et nous apprenons qu ils vont à Paksé, et accepte de nous déposer à Savannaketh qui est sur leur route. Cool, nous repartons donc du restaurant gonflés à bloc, nous qui pensions faire les 470 km en 2 ou 3 jours... Mais ils ne nous ont pas tout dit...
Ta taa taaaaaa...
A 200 km de l'arrivée, nous voilà entrant dans ce qui ressemble à une scierie. Ils nous font un sourire et descendent de voiture... Les scénarios les plus fous sont possibles: mafia laotienne qui fait du business? Nous les voyons attaquer un bâtiment en bambou a coup de masse, nous hésitons à partir car nous ne savons pas s'ils en ont pour longtemps ou même si nous avons 'le droit' de sortir de la... On de croirait un peu dans les sopranos laotiens, les 'soh prah noh'

Après une attente interminable de deux heures, qu'ils ont passé à démonter une machine énorme, toujours habillés assez chicos.
La nuit approche ce qui scelle définitivement nos destins au leur. Nous remontons finalement en voiture, ils nous expliquent qu ils attendent quelqu'un et que ça ne devrait pas être long. Nous faisons un bout de trajet dans l'autre sens pour chercher ce quelqu'un (un camion rempli de vieilles machines rouillées) et retournons à la scierie. Nous commençons à comprendre. Ce qui aurait du être fait depuis longtemps (envoyer une machine à la jaille) ne l'était pas et les patrons ont du mettre la main a la pâte...ils sont encore plus embêtés que nous. Nous voilà donc en pleine nuit à les aider à charger une machine en fonte de je-ne-sais combien de tonnes, sur un camion rempli d'autres machines rouillées. Le tout à l'aide d'un chariot élévateur sans âge en respectant TOUTES les règles élémentaires de sécurité. Expérience extrêmement intéressante que nous n'aurions jamais eu en "tour du Laos organisé".
Pour nous remercier ils nous invitent au resto, nous mangeons entre autres du bœuf haché délicieusement épicé, et repartons pour Savannaketh où ils font même un détour pour nous poser en pleins centre ville à 23h alors qu'il leur reste 2h de route. 

Les laotiens sont d'une gentillesse exemplaire... Nous finissons cette journée éprouvante en affrontant les nombreux chiens de rues pour trouver une Guesthouse pas chère...

1 commentaire:

  1. En France on aurait trouvé ça pas très net

    Michel de Nantes

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