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lundi 28 juillet 2014

Illapel - save the wild chinchillas

08/06
Comme nous n'avons pas de nouvelles des cartes de crédit nous ne retournerons par à Santiago mais allons faire du volontariat à Illapel. Nous partons la tête enfarinée et les yeux collants pour la gare de bus car la pluie ne s'est toujours pas arrêtée... Nous trouvons un petit bus local qui fait le trajet dans la matinée...  Illapel est une bourgade un peu pommée nous le sommes aussi... Nous visons une brasserie pour un almuerzo traditionnel sopa, plat principal : poulet et riz et douceur sucrée... le repas à la mérite de nous redonner un peu d'énergie. Nous essayons ensuite fébrilement de contacter par téléphone la gérante de l'association pour laquelle nous sommes censés travailler... le numéro ne marche pas... bon bon bon. Nous ne baissons pas si facilement les bras... retrouvons un passage du guide de volontariat dans lequel le trajet pour arriver à la "station de recherche" est décrit... Nous suivons les instructions et faisons finalement du stop jusqu'au parc national des chinchillas. les gardes du parc nous accueillent avec le sourire et connaissent bien l'association... Un ds garde nous conduit jusqu'à la porte de chez Amy la responsable du projet de conservation des chinchillas. Les infrastructures sont sommaires mais Amy est une pile électrique et a accompli un travail extraordinaire de protection et de restauration dans le secteur. C'est une amériquaine qui a trois filles adorables Shirley, Seren et Sahara. Nous installons la tente et Amy nous explique notre travail. Ici il n'y a pas d'eau courant, pas d'électricité et pas de reseaux de communication... mais ça ne nous effraie pas le moins du monde ce qu'Amy trouve un peu bizarre...Amy nous explique qu'elle donne des cours d'anglais en ville en début de semaine et qu'elle doit aussi chercher de nouveaux jeunes arbres à planter. Nous devons donc préparer le terrain pour ces plantations pendant son absence. Nous devons aussi marcher dans différents endroits pour repérer es colonies de chinchillas et disséminer des graines.. Nous sommes ravis de participer à cette entreprise..
Les jours suivant nous creuserons le nombreux trous, planterons des arbres, préparerons tuteurs, protections  et irrigation et grimperons les montagnes avoisinantes.















La journée un soleil de plomb nous donne bien chaud mais les nuit sont glacées...Nous vivons en plein désert entourés de cactus, d'oiseaux, de rongeurs et de silence !















11/06
Nous peaufinons notre technique de plantation et devenons de plus en plus efficaces... mais le ciel s'assombrit et le vent souffle. Amy revient dans la soirée avec une camionnette remplie d'arbres à ras bord. Nous faisons la connaissance de Christian le responsable CONAF des réserves naturelles dans cette partie du Chili. La nuit n'a pas dissipée les nuages au contraire, et une pluie torrentielle s'abat sur la tente... nous prenons complètement l'eau pour la première fois depuis le début du voyage (ironie du sort quand on sait qu'on se trouve dans une des zones les plus arides de la planète). Notre tente flotte littéralement sur un torrent de boue. Nous sauvons ce que nous pouvons de nos affaires et toquons en pleins milieu de la nuit à la porte de la petite maison d'Amy. nous nous tassons tous ensemble en espérant que la tempête passe vite. Il pleut toujours le lendemain matin mais l'intensité a baissé. Le terrain est envahie d'eau et de boue mais ça ne décourage pas Amy qui nous prépare Pain et gâteau au réchaud (technique incroyable !). Finalement le ciel se dégage en milieu de journée et nous remontons nos manches pour s'occuper des petits nouveaux !! Nous plantons  35 arbres en une après-midi... Amy nous cuisine une bonne plâtrée de spaghetti bolognaise pour récompenser l'effort.








Nous discutons aussi un peu plus avec ses filles qui sont très bavardes et rigolotes. Nous observons ensuite tous ensemble un lever de lune extraordinaire sur le désert...

Amy nous montre aussi beaucoup d'information sur son travail et ses résultats sont très impressionnants. La population de Chinchillas sauvage a doublé dans la région (c'est l'unique endroit sur terre ou on peut trouver des chinchilla à l'état sauvage : leur population a été décimée par le trafique de peau, l’exploitation des mines et la disparition des arbres dont ils se nourrissent).  Pascal décide d'aider Amy a monter une vidéo sur son projet. La vidéo sera diffusée aux sponsors de l'association. 

14/06 Déjà une semaine de passée. Nous devons partir car nos cartes sont finalement arrivées à Santiago. Nous avons planté 110 arbre et disséminé pas mal de graines. Nous avons surtout rencontré Amy qui est un exemple de courage et de ténacité.







Nous sommes invité chez Christian pour une soirée pizza. Christian est aussi guitariste et nous passons une soirée à jouer et à chanter...Christian nous offre une chambre dans un des pavillons des gardes du parc et nous invite à voir la match de la france avec lui le lendemain. Nous prenons une douche (le première en 8 jours) et nous couchons fourbus. 
Nous passons la matinée à faire notre lessive. Après déjeuner nous sommes invités par un garde du parc à visiter le nocturama et le musée. le garde nous sert de guide et nous passons un bon moment à discuter.



Nous allons ensuite chez christian pour le match France- Honduras. Christian nous propose de nous déposer à Illapel le lendemain matin d'oû nous pourrons commencer le stop vers Santiago.  

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