1ier jour (6h de cheval) : Nous partons vers
11h avec 5 chevaux + 1 poulain boiteux.
Notre guide est un papy très gentil qui s’appelle «Djiga ». Le cheval d’Audrey fait des siennes dès les premiers mètres : il ne veut pas avancer et se fait distancer par les copains pour manger tranquillement. Pour booster un cheval en Mongolie , il faut lui donner un coup de cordelette sur l’arrière-train en criant tchou-tchou (en fait c’est un croisement entre le « tchou » de « tchou tchou » et le « Dho » de Homer Simpson)… mais le cheval d’Audrey fait des ruades… bref , pour le maintenir au rythme des autres chevaux Pascal tire le cheval d’Audrey avec une corde…
Nous traversons des petites rivières au milieu de forêts de bouleau au couleur automnale puis nous avançons dans une plaine vers les montagnes.
Pascal se fait une petite frayeur en voulant attraper son sac à
dos : le bruit a effrayé le cheval
qui est parti au galop (heureusement pas de chute). Après une pause déjeuner près de l’écurie de Djiga, nous laissons le poulain pour faire un tour dans 2
vallées entourées de montagnes. Nous
croisons nos premiers troupeaux de cheval, yak, vaches…Nous sommes protégés par
les 5 chiens de Djiga.
Nous revenons à l’écurie le soir et surprise la famille
de notre guide est arrivée sur place avec la yourte (elle ne sera pas monté le soir mais le
lendemain matin). Nous installons notre tente près d’une rivière. Puis, pascal
aide à décharger des sacs de farine d’un camion (réserve pour l’hiver) pendant
que Marie et Audrey coupent du bois pour alimenter le poêle installé au milieu
du champ et jouent au ballon avec le petit garçon de la famille.
Après la fin du déchargement du camion pascal
est invité à une tournée de Vodka Mongol à l’abri du regard des femmes !
Les hommes se placent en cercle par ordre d’importance… cela permet à Pascal de
découvrir que Djiga est le « roi » de la région ! La dernière
tournée de vodka est quand même partagée avec les femmes. Un seul bol circule
et tout le monde doit finir cul-sec… après cet apéro, la famille nous invite à
manger du riz avec de la viande de mouton. Ensuite la plupart des convives
retourne vers Terelj à moto (4/5 par moto !). Le reste plante une tente.
Cette première nuit est très froide mais le ciel est magnifique !
2ième jour (7h de cheval) : Nous nous
réveillons un peu fourbu mais sous un beau soleil. Ce matin la famille est très
active, au programme coup de peinture orange (symbolisant le soleil) sur les montants en bois de la
yourte, lavage de la toile… Nous sommes invités à boire du thé au lait. Pascal
va chercher et équipe les chevaux avec Djiga. Pascal et Marie ont des nouveaux
chevaux mais Audrey se cogne cheval grognon (on comprend pourquoi car sous
la selle le cheval à un abcès…). Heureusement Djiga va mener le cheval grognon à la baguette Pascal ne sera plus obligé de tracter Audrey ! Nous commençons par gravir et redescendre une
petite montagne… très chouette panorama…
Nous repartons ensuite pour 3 heures, tels
les 4 cavaliers de l’apocalypse (plus un cheval de bats) dans la steppe, sur un
air d’ecstasy of gold, nous sommes les maîtres de la plaines, seuls au monde ou
presque, dans ces moments-là on oublie tous les aspects négatifs…c’est tout
simplement énorme !
Nous plantons la tente au milieu de nulle part, tout
près d’un cours d’eau. Et là, surprise, alors comment vous dire ça… c’est
l’histoire d’un mec….bon, un mec euh…normal quoi…mongol, genre …euh 60 ans le
mec….il s’appelle Djiga le mec…et vla ti pas qu’il commence à disposer les 4
selles de cheval par terre pour s’abriter du vent, se faire un petit
matelas avec les « sous-selles de cheval »…le mec….genre euh…moi je
dors dehors de toute façon j’ai pas de tente….couillu le mec…alors là, on s’est
regardé avec Marie et Audrey et une conversation télépathique a commencé…
« c’est quoi l’espérance de vie en Mongolie ? » « euh je
sais pas…64 ans ou un truc comme ça… » « bah alors va falloir
faire quelque chose… »..
Bref la compassion nous montant jusqu'aux yeux larmoyants (à cause du le vent froid), on décide d’inviter Djiga dans une tente (avec pascal)…il ne s’est pas fait
prier mais je suis persuadé que dormir dehors il le fait régulièrement…bon il ronfle comme un cochon mais c’est quand même un sacré
bonhomme ce Djiga !
3ième jour (7h30 de cheval) : Les genoux
grincent encore un peu au réveil mais nous attaquons très motivés cette
dernière journée. Djiga s’est levé vers 6h et a ravivé le feu, nous petit
déjeunons rapidement et en selle !! Nous soutenons un long trot dans la
plaine avant d’arriver dans la forêt de bouleaux, nous retraversons des petites
rivières.
Puis nous repartons au trot
dans une plaine bosselée qui nous secoue un peu J). Les premiers rochers
apparaissent (gros blocs de pierres rosées). Nous nous arrêtons aux pieds d’un
bloc en forme d’homme priant ! Ensuite,
nous longeons une route serpentant entre les rochers jusqu’au plus connu
« le rocher de tortue ». Nous nous y arrêtons pour l’escalader
(dérouillage des genoux en prime).
La vue est un peu gâchée par un hôtel à touristes… nous repartons en direction du monastère situé au fond de la vallée. Nous parquons les chevaux à l’entrée du monastère et nous finissons la grimpette à pieds. Le long de l’escalier des panneaux reprenant des proverbes bouddhistes ont été installés… nous franchissons même un pont suspendu… Arrivé en haut la vue est superbe sur la vallée.
Nous faisons tourner quelques moulins
à prières et redescendons pour la pause déjeuner (il est 4h !). Nous
allumons un feu au bord du torrent.
Un paquet de pâte déshydratée plus tard nous voilà reparti pour le retour vers notre camp de base. Nous sommes vraiment fourbus mais nous trottons sur quasiment l’intégralité du retour (les fesses s’en souviennent encore !). Arrivée au camp de gers nous remercions Djiga avec un pincement au cœur. Après toutes ces émotions , nous nous endormons très rapidement…
La vue est un peu gâchée par un hôtel à touristes… nous repartons en direction du monastère situé au fond de la vallée. Nous parquons les chevaux à l’entrée du monastère et nous finissons la grimpette à pieds. Le long de l’escalier des panneaux reprenant des proverbes bouddhistes ont été installés… nous franchissons même un pont suspendu… Arrivé en haut la vue est superbe sur la vallée.
Un paquet de pâte déshydratée plus tard nous voilà reparti pour le retour vers notre camp de base. Nous sommes vraiment fourbus mais nous trottons sur quasiment l’intégralité du retour (les fesses s’en souviennent encore !). Arrivée au camp de gers nous remercions Djiga avec un pincement au cœur. Après toutes ces émotions , nous nous endormons très rapidement…
Super ce treck a cheval, dommage que l'on a pas quelques photos pour nous faire voyager encore plus.
RépondreSupprimerStephanie,
oui même floues ... ça aurait aidé à se dépayser ...
RépondreSupprimerBisous ;)
Oui les photos mais je pense que le débit doit pas être terrible en Mongolie pour les transférer. Peut-être en chine ce sera mieux. En tout cas c'est vraiment extra-ordinaire ce que vous faites ... et ça ne fait que commencer
RépondreSupprimerQuel fabuleux voyage....
RépondreSupprimerEst-ce que Djiga parlait anglais?
RépondreSupprimerLes photos sont là, elles ne sont pas floues ... enfin pas toutes :D et le dépaysement est total ... j'oserai dire que je vous envie là ... surtout qu'il pleut des cordes, qu'il fait froid et que les prochaines vacances sont looooooiiiiiiiinnnnnnnnn
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