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samedi 10 janvier 2015

la route des volcans

Article écrit par la maman de Pascal : Evelyne (une vraie journaliste !!)

27/10
6h de car encore et nous voilà à Banos. Nous avons trouvé une maison d’hôte très jolie et confortable d’où nous pouvons organiser notre excursion du lendemain. Un « chivas », camion à bestiaux aménagé avec des bancs et qui sert au transport scolaire et aux excursions, vient nous chercher devant la porte pour faire le tour des cascades. Beaucoup de montagnes, volcans et rivières autour de la ville.









Pascal et Michel décident de traverser un canyon en tyrolienne. Audrey et Evelyne les rejoignent de l’autre côté avec le chivas (voir la vidéo pour plus de frissons)
https://www.youtube.com/watch?v=-uFkaecY02w

Plus loin nous en traversons un autre dans une nacelle, tous les 4, malgré le vertige d’Audrey ! C’est super !







Nous retournons en ville pour déjeuner puis décidons de prendre un taxi pour aller à « la casa des arbol », petite maison à presque 3000m d’altitude où habite le gardien du volcan, toujours en éveil, le « Tungura’hua » qui culmine à 5500m. Nous avons la chance, rare paraît-il, d’en voir le cratère parfaitement dégagé et la fumée qui s’en échappe. Nous redescendons vers Banos et promenons dans cette belle ville très animée et très éclairée. La ville équatorienne préférée de Michel !











29/10 au 03/11
Nous repartons au matin, en car, rejoindre Latarunga. Nous avons de la pluie en route et du froid à l’arrivée. En fait, nous remontons en altitude. Nous arrivons à notre hotel de routard, bien mais sans plus, mais de notre fenêtre nous avons une vue directe sur le Cotopaxi et sa cime enneigée.


Le soir nous promenons dans la ville et tombons sur la préparation de la fête des 50 ans de la Mama Negra, avec fanfare et danseurs et discours des officiels, qui se termine par un feu d’artifice vers 21h.








Après une nuit de repos et un bon petit déjeuner pris à l’extérieur avec les parkas et les gants, nous voilà prêts à partir, en bus, vers Saquisili où se déroule, une fois par semaine, le plus grand marché d’Equateur. Une grande place de la ville est réservée aux fruits, légumes, viandes et produits ménagers. Nous sommes les seuls « extranjeros ». On nous propose des vers qui auraient goût aux crevettes, mais….. non merci ! Nous nous dirigeons ensuite vers une autre immense place réservée à la vente de cochons, moutons, poulets et autres volatiles, cochons d’inde, mais aussi meubles et autres casseroles. Malheureusement, nous n’avons pas trouvé le marché aux tissus avant de reprendre le car pour le retour.












Le lendemain, une excursion pour la journée est prévue vers le « Quilotoa », volcan éteint à environ 4000m d’altitude et sa lagune.
Après le petit déjeuner, nous rejoignons notre guide, Eddy, dans le hall de l’hôtel où il nous attend avec Sandra, une brésilienne qui fera l’excursion avec nous. Des arrêts stratégiques sont prévus tout au long du chemin où nous voyons nos premiers lamas, mais Eddy s’arrête volontiers dès que nous souhaitons prendre en photo des paysages à couper le souffle. On voit qu’il adore son pays et, tout en conduisant, nous le raconte avec passion. Nous faisons une halte à la maison d’une famille d’artistes bien connus en Equateur. Des tableaux et des objets très colorés, des masques en laine de lama de toutes les couleurs, des instruments de musiques, tout est vivant ici et plein de gaité. Plus loin, nous nous arrêtons une dernière fois avant l’arrivée pour voir et photographier l’impressionnant « canyon del rio ».







 Enfin, nous arrivons à la hauteur du sommet du volcan. Avant de nous en approcher, Eddy commande nos repas pour notre tour de promenade, puis il nous conduit 2 par 2 les yeux fermés juste au dessus de la lagune, et là, le souffle coupé, nous ne pouvons qu’articuler un « wouah !!! » admiratif. Des volcans on en voit, à la télé, dans des films, mais la lagune qui remplit le cratère du Quilotoa est un spectacle grandiose et même les dizaines de photos que nous prenons ne pourront pas rendre l’émotion de ce moment. Le Quilotoa est éteint depuis 1859, après une éruption particulièrement violente qui a fait exploser sa cime et se fissurer les montagnes qui l’entourent. De ce fait, de nombreuses rivières souterraines sont venues remplir son cratère et former cette lagune, d’une profondeur d’environ 250m,  d’une eau souffrée et acide ou ne vivent que certaines algues et des bactéries. Cette eau, d’un bleu gris profond, devient d’un vert lumineux au moindre rayon de soleil.


Et la météo est encore avec nous car les passages de nuages devant le soleil nous permettent de voir s’agrandir, se rapetisser ou se déformer cette tache verte sur l’eau bleue et c’est magique. Pascal, Audrey et Michel décident de suivre un moment la crête. Je les accompagne un bon bout de chemin puis décide de m’arrêter et de me reposer en contemplant cette eau changeante.

A leur retour, nous allons déguster notre repas du jour avant de repartir vers Latacunga. Juste avant d’arriver, nous nous arrêtons aux abords d’un petit village où se prépare, pour le lendemain, un marché artisanal et des danses folkloriques. En Equateur, la Toussaint se fête. Les équatoriens, très fidèles à leurs morts, vont dans les cimetières la veille avec fleurs mais aussi cadeaux très colorés. Puis ils leur rendent hommage en chantant et dansant.




Mais nous avons juste le temps d’assister à la répétition de quelques danses avant que l’orage n’éclate et nous nous précipitons vers le véhicule pour rejoindre notre hotel. Déçu surtout par le personnel pas très sympathique ni compréhensif, nous décidons de changer d’hotel le soir même et nous en trouvons un, très bien, qui donne sur le parc. Là, nous organisons notre excursion du sur- lendemain. Un guide nous amènera tous  les 4, vers le « Cotopaxi ». Nous nous renseignons sur le meilleur endroit pour manger du « cuye » (prononcer couille) c'est-à-dire du cochon d’inde, plat typique de l’Equateur. Bon, c’est fait mais ce n’était pas terrible. En fait, très gras et avec une couenne sèche et dure, nous n’avons trouvé qu’un goût de poisson et de chou. Mais nous avons mangé en écoutant un homme orchestre jouer et chanter des chansons de son pays et c’était très bien.

Après déjeuner, nous promenons dans les ruelles de la ville et Michel sauve Audrey d’un picpocket. Il est alors promu garde du corps et nous reprenons notre marche pour rentrer avant que l’orage n’éclate. A l’abri dans notre joli chambre bien équipée, nous nous lançons dans des parties de cartes acharnées. Même Michel s’amuse bien qu’il perde souvent et soit obligé de manger des bonbons pas très bons. Le soir, nous allons nous régaler d’une truite de rivière puis nous rentrons tranquillement nous reposer en vue de l’excursion du lendemain.

Nous partons donc le matin sous un ciel couvert qui nous fait craindre de ne pas voir grand-chose. En route, nous nous arrêtons dans un musée expliquant la route et l’histoire des volcans,  puis après une belle marche, nous rejoignons la voiture pour aller vers le volcan.



Le Cotopaxi est en sommeil en ce moment mais toujours en activité. Et comme la chance est toujours avec nous, à notre arrivée, les nuages s’écartent et nous laissent voir la cime aux neiges éternelles à 5897m.




Nous pouvons donc prendre de belles photos avec entre autre le Doudou voyageur. Nous entamons alors le tour de la lagune et pouvons voir différentes espèces d’oiseaux mais au tiers du tour complet il commence à pleuvoir. Evelyne, Pascal et le guide décident de retourner à l’abri mais Audrey et Michel, persuadés que ça ne peut pas durer décident de continuer ; ça se calme en effet, pour mieux recommencer et les voilà obligés de continuer au pas de courses alors que nous sommes à l’abri dans un kiosque puis nous nous approchons en voiture le plus possible du bout de leur chemin pour les récupérer.


Et voilà, c’est le retour, mais nous avons eu la chance de voir ce que nous voulions. Nous rentrons tranquillement nous reposer, la fin du voyage approche pour Evelyne et Michel.

Le lendemain, nous reprenons le car pour Quito et retrouver le Vieja Cuba, notre hotel d’arrivée. Le personnel est ravi de nous revoir. Notre dernière journée à Quito est réservée au shopping. Nous allons de marché artisanal en boutiques de spécialités et nous pensons à tous ses « malheureux » en France qui n’ont pas pu venir avec nous et n’ont pu nous suivre que grâce aux photos que nous transmettions régulièrement. Quant à nous, nous sommes tellement heureux d’avoir vécu tout ça ensemble et à la fois si triste que ce soit déjà la fin !

Le matin du dernier jour, la serveuse du Vieja Cuba nous prend dans ses bras en nous faisant de gros bisous, triste que l’on s’en aille. C’est pas beau ça, elle ne doit pas faire ça à tout le monde ! Tout de suite après le repas, nous partons tous les 4 vers l’aéroport, le cœur gros mais la tête pleine de merveilleux souvenirs. Deux rejoignent la France et les deux autres vont continuer pendant quelques mois encore leur périple mais nous les reverrons bientôt.

3 commentaires:

  1. et bin
    par ou commencer ...
    il faudra répertorier en fin de périple tout les modes de transports utilisés
    sympa les cascades
    roi de la tyrolienne ...
    alors il vendent le bébé au milieu de carottes ????
    des volcans incroyables (heureusement assez calmes finalement !)
    pas la queue d'un serpent
    je n'ose émettre un avis sur l'épisode cochon d'inde !
    des gens rencontré adorable (mais je suis bien sur que vous savez être adorable vous aussi
    l'émotion de la proche séparation
    et je crois maintenant savoir d'où pascal tient sont humour, sacré maman E !
    bises a tous
    gillou

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  2. Toujours aussi perfectionniste notre Evelyne. En tous les cas très bon commentaire et très belles photos.

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  3. Coucou ! quelles histoire ces cochons d'indes.. succulents en effet !! merci encore pour ces très gentils commentaires ;) Les volcans ne sont pas si calme ! le volcan de Banos a explosé il y a quelques semaines et la ville a été évacuée...Quelle belle nature puissante et imprévisible !

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