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samedi 10 janvier 2015

Aventures amazoniennes CUYABENO

Article écrit par la maman de Pascal : Evelyne (une vraie journaliste !!)

21/10
Après  8h de car, très confortable heureusement, nous arrivons à Lago Agrio, une ville assez moderne avec, comme partout en équateur, des maisons ou appartements pas terminés mais des parcs magnifiques. La nuit tombe et il fait encore très chaud, nous ne sommes plus en altitude mais aux portes de la jungle.
22/10 au 26/10
Le lendemain matin, au petit déjeuner, un car vient nous récupérer pour nous amener vers notre lodge en pleine forêt amazonienne. La route nous conduit à travers la forêt primaire, magnifique avec des arbres majestueux sur  lesquels poussent des orchidées, des rivières avec des petites cascades où l’on doit pêcher de bonnes truites.

Et nous arrivons enfin « Al Puente » du Cuyabeno, là où nous attend la pirogue et le guide qui va nous accompagner jusqu’au lodge. Très gentil, il est Quishua et s’appelle….. Staline ! ça ne s’invente pas. Après le chargement de caisses de bière et de coca, nous embarquons sur le canoe à moteur et nous partons. La vitesse du canoe nous permet d’avoir de l’air car c’est orageux et humide. Il nous faudra 2h pour arriver au lodge. Sur le trajet, nous nous arrêtons plusieurs fois pour suivre le manège de singes, des wooly-monkeys, des saki-monkeys et des singes hurleurs. Nous suivons aussi des yeux un vol de macaos, des aras jaune et bleu superbes.




Puis l’orage éclate et sous les capuches de nos ponchos nous ne pouvons qu’essayer d’apercevoir des crocodiles ou autres anacondas . Mais sans doute se sont-ils mis à l’abri eux-aussi. Nous arrivons alors au ponton de notre lodge et nous débarquons tant  bien que mal sur les marches de bois mouillées.

 C’est très joli, des petites maisons de bois aux toits de feuilles de palmiers séchées imperméables, aux fenêtres sans vitre mais heureusement aux lits recouverts d’une moustiquaire.  C’est dépaysant et fantastique. L’après-midi même nous repartons en canoe vers la lagune et nous croisons déjà bon nombre d’oiseaux rares ou inconnus, de tortues. Dans la lagune, certains se baignent, dont Pascal et Audrey. Au centre il n’y a pas de risque, d’après le guide et l’eau et chaude et peu profonde.




Puis nous rentrons en pagayant, de nuit noire, seulement éclairés par les étoiles, en ce demandant comment fait le barreur pour voir toutes les branches des grands arbres qui affleurent à la surface de l’eau ainsi que les rochers. Bravo à tous ces barreurs et aux guides qui connaissent leur rivière parfaitement.

Le lendemain, une sortie de 3h de marche dans la jungle est prévue, elle va durer plus de 4h et nous en sommes ravis. Départ bien sûr en canoe puis débarquement entre les lianes et les arbres. Débarquement mémorable, car les pieds prisonners de la vase et du sable Evelyne tombe sur Elvis, frère de Staline (et oui !) qui se retrouve lui complètement dans l’eau, comme tous ceux qui se précipitent à leur secours pour les aider à se relever et se retrouvent également prisonnier des sables et de la vase. Un vrai jeu de quille, sans boule ! Mais personne n’est blessé et comme l’eau est chaude et la température extérieure élevée, aucun problème, seulement une bonne rigolade en début de journée.


Au cours du trek,  notre guide repère et nous montre de nombreux insectes que nous n’avions bien sûr jamais vu, mais aussi des petites grenouilles à ne surtout pas toucher, des araignées et autres fourmis bien cachées sous l’écorce de certains arbres.





Il suffit de toucher l’arbre pour qu’elles grouillent par milliers et grimpe sur le bras de l’imprudent. Le guide l’a fait et les a aussitôt écrasées sur son bras en se disant désormais protégé des moustiques. Pascal l’a fait mais n’a pas été aussi rapide et a dû retirer son ti shirt pour qu’on l’aide à tuer celles qui étaient déjà sur son dos.
Plus loin, nous avons goûté des morceaux d’écorce de certains arbres : un qui nous a vraiment donné l’impression de croquer dans une gousse d’ail (peut être bon pour éloigner les vampires ?), un autre très amer qui n’était autre que de la quinine. Nous avons vu des arbres, très fins, blancs, qui servent de torche à ceux qui se perdent ainsi que bon nombre de baies et feuilles qui peuvent servir de  nourriture. Nous retrouvons ensuite notre canoe et nous ramons, et oui, jusqu’au lodge ou un repas bien mérité nous est servi vers 15h30. Après un temps de repos, quand la nuit est tombée, une petite randonnée de ¾ d’heure est proposée  pour aller surprendre d’autres insectes et autres tarentules.

Le jour suivant, au petit déjeuner, nous avons la surprise de voir une tarentule sur la poutre de la salle à manger,qui, je le rappelle,  est ouverte. Pascal essaie de la faire grimper sur sa main, mais illa n’apprécie pas son parfum antimoustique et préfère l’éviter.

Nous partons ensuite  en canoe vers un village de Sionas. Là, Ester nous attend et nous montre gentiment comment ramasser le manioc, l’éplucher, le râper et préparer une farine qui va nous permettre de faire d’excellentes galettes cuite au feu de bois. En fait c’est la partie la plus difficile, rester devant le feu avec la chaleur qu’il fait, facilement 35° !



puis nous finissons notre repas avec le pique-nique que le lodge nous as préparé et que nous distribue Elvis. Après le repas, il nous apprend à utiliser une sarbacanne, mais pas les petits roseaux avec lesquels nous jouons en France, la vraie, celle que les indigènes utilisent, environ 2m de long ! Pascal a touché sa cible, pas Michel ni Audrey, quant à Evelyne, ils cherchent toujours sa flèche ! Après nos exploits, Elvis nous maquille avec le jus d’un « chiote » fruit qui combat les nausées et les migraines et dont la couleur rouge est un colorant alimentaire. Il nous prépare ainsi à aller rencontrer le Shamann dans sa maison de la jungle. Mais peut-etre a-t-il eu un peu peur de la tribu des Chabanne, toujours est-il que nous l’avons attendu mais il n’était pas chez lui. Dommage ! Nous rentrons donc, maquillés et plein de merveilleux souvenirs dans la tête. Au retour, nous pouvons nous approcher davantage du bébé anaconda déjà repéré à l’aller, lové sur une branche d’arbre juste au dessus de l’eau, un bébé oui mais qui mesure surement pas loin de 3 m avec un corps gros comme mon bras !

Le lendemain, départ à nouveau en canoe à la découverte peut-être d’autres animaux que nous n’avions pas encore repérés. Toujours de magnifiques oiseaux, des tortues, des dauphins roses dans la lagune et après une baignade, nous nous dirigeons vers les bords toujours à la recherche de crocodiles et serpents.




Mais rien, aussi décidons nous d’y retourner exceptionnellement le soir après le dîner. Heureusement, notre barreur accepte et nous y allons. Là, nous avons la chance de repérer les yeux rouges d’un bébé caÏman grâce à nos lampes frontales et à la torche d’Elvis. Nous pouvons nous approcher de très près et le photographier avant qu’il ne parte dans l’eau. Un bruit plus important, plus loin, nous fait penser qu’un plus gros a plongé à notre approche sans que nous ne l’ayons vu. Nous continuons la visite des bords de la lagune dans le noir, et nous voyons un boa lové sur une branche il se redresse quand nous l’éclairons mais reste calme car nous ne bougeons pas. Il décide de se mettre à l’abri dans le tronc de l’arbre, et nous le regardons disparaître petit à petit. Lui aussi devait bien mesurer 2m.


Le dernier jour, nous décidons de retourner vers la lagune et les différents bras de la rivière Cuyabeno, toujours à la chasse aux images d’animaux particuliers. D’autres oiseaux encore, de toute les couleurs, de toute les tailles, du martin pêcheur pigmé aux hérons au long bec.


Nous retrouvons les dauphins roses  qui sont 3 à sauter pas très loin du canoe, les aras regroupés à la cime d’un grand arbre, de magnifiques papillons de toutes les couleurs mais toujours très gros par rapport à ceux que nous voyons en France. Nous assistons encore une fois, la dernière, à un magnifique coucher de soleil sur la lagune et nous rentrons, juste avant un orage qui va durer toute la nuit.


 Le lendemain, comme tout a une fin, nous repartons vers la civilisation. Nous repartons avec notre guide qui, après 4 jours avec nous , rentre un peu dans sa famille avant de revenir avec un autre groupe. Après 2h sur le fleuve puis 2h en car, nous rejoignons Lago Agrio où nous décidons de prendre directement une correspondance  vers Coca et nous rapprocher ainsi de Banos (lire Bagnos), notre prochaine étape.

2 commentaires:

  1. bon
    apparemment pas de phobies dans la famille Chabanne
    même pas peur
    je suis pas sur que j'aurais été très a l'aise
    bisous
    gillou

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  2. hahaha c'est vrai ça !! c'est finalement Audrey la moins rassurée :) que de bestioles rencontrées dans ces jungles impénétrables ou presque ! bisous

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