Arrivée dans la soirée à la gare de Vladimir (22h25), nous
partons à la recherche de l’adresse de notre hôtesse pour 2 nuits. Ce qui
paraissait une courte distance sur le GPS s’est transformé en 1h20 de
« presque » ascension e traversant la ville avec les sacs à dos. Mais
la bonne humeur d’Anna nous remet d’aplomb dès notre rencontre. Le sommeil fut
réparateur mais le beaux temps n’est toujours pas au rendez. Nous visitons Vladimir
sous une pluie fine presque constante.
Cela n’entache pas la beauté de la ville, de sa cathédrale de l’assomption et
de la Golden gate. Ce monument, semi porte, semi arc de triomphe est maintenant
un musée militaire dans lequel nous avons pu nous greffer à une visite guidée
d’un groupe de touriste français.
Nous prenons ensuite un petit café au « traveler’s
café » avant de nous diriger vers la gare routière. Anna nous a parlé d’un
couvent à visiter, qui n’est pas sur les guides mais qui, a priori, vaudrait son
pesant de cacahuète. Malheureusement, il porte un nom à rallonge difficile à
prononcer, et nous ne connaissons que le numéro du bus qui
« devrait » s’y rendre. N’écoutant que son courage, Audrey muni du
numéro griffonné sur un vieux bout de papier chiffonné et de quelques lettres
cyrilliques signifiant « bus » (en tout cas, c’est ce que nous
pensions), se jette à l’assaut de la plus jeune caissière de la gare routière,
croisant les doigts pour qu’elle parle anglais. Mettez-vous dans le
contexte : nous cherchions un bus dont nous n’étions pas sur du numéro
pour aller voir un truc dont nous ignorions le nom dans une langue dont même
l’alphabet nous semblait compliqué…une bonne quinzaine de minute plus tard
(non, elle ne parlait pas anglais) nous voilà avec un billet pour un bus qui ne
porte pas le numéro attendu…mais nous sommes confiants et montons dans ce bus et descendons au premier
arrêt dont le nom ressemble un tant soit peu au sonorité que nous pensions nous
rappeler…Miracle, nous voilà à bon port et surtout, cela en valait
effectivement le détour, un couvent magnifique, coloré, empreint d’une sérénité
et d’une solennité assez impressionnante. Les sœurs y vivent quasi en autarcie
et cultivent même leurs propres légumes dans un potager impressionnant. Un
oubli dans les guides mais vraiment une excellente surprise. Attention cependant les touristes sont les
bienvenues mais il faut respecter les coutumes : concernant les femmes
port d’un foulard (audrey a mis sa capuche bon point !) mais aussi de la
jupe (oups). Audrey s’est donc fait courser par une petite mamie bonne sœur qui
lui a enfilé une jupe de force par-dessus son pantalon ! grand
moment !
Nous rentrons ensuite chez Anna, où nous faisons
connaissance avec le reste de la famille : son mari Andreï et ses deux
filles Katia et Xenia, jumelles de 3 ans, bourrées d’énergies, qui ont adorées notre « terre gonflable ».Nous
allons nous coucher après une chanson des Beatles et un délicieux repas (les
russes adorent le boulghour, nous aussi).
Le lendemain sera consacré à la visite de souzdal…
Effectivement pas beaucoup de chance avec la météo, mais vous voyez quand même de magnifiques choses ! Anna paraît très sympatique et vous avez l'air de vous faire de très bons amis ! Contente pour vous et fière de vous la maman E ! Biz
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