L’arrivée devait matinale, elle
ne le fut pas tant (3 heures de retard). Nous sommes par contre toujours
accompagné par le même nuage depuis notre départ de France…C’est l’occasion pour nous de passer la journée
avec nos super imper Gore-Tex qui vont s’avérer d’une efficacité à toute
épreuve. Nous posons nos gros sacs à la consigne et nous voilà donc devant la
gare, une jolie place sur laquelle nous
petit déjeunons ; jus d’abricot et quelques gâteaux secs. Nous nous
mettons ensuite en quête d’un bus pour nous rendre au parc national de stolby
pour randonnée un peu… enfin… le grand air à portée de main. Après moultes
discussions et dépliage de carte, une gentille contrôleuse de bus décide de
nous prendre gratuitement jusqu’à l’arrêt d’un autre bus qui nous y conduira.
Avec nos tenues de randonneurs, nous faisons beaucoup mois tâche qu’en plein
centre de Moscou.
Arrivée à l’entrée du parc, une
petite grimpette de 4 à 5 km nous mène à un office du tourisme fermé (ce détail
prendra son importance plus tard…). Nous rencontrons en chemin, un petit
écureuil qui était occupé à grignoter quelques graines dans une petite
mangeoire aménagée. Voyant nos regards insistant et l’appareil photo braqué sur
lui, il décide une tentative d’intimidation, descend de sa mangeoire, se
grandit au maximum et nous regarde avec des joues tellement gonflées qu’on se
demande s’il va nous cracher dessus. Il gagnera le combat car nous décidons de
reprendre notre route vers la forêt et vers les stolby. Nous ne verrons pas d’autres
animaux endémiques même s’il semblerait que la forêt héberge des ours, des
loups et autres blaireaux, lynx et cervidés…
Apres la montée d’un escalier en bois, le paysage de forêts de pins se change tout à coup en clairière
dégagée avec un monticule de pierre de 80 m de haut pour 640 m de
circonférence. Voilà le premier Stolby!
C’est super beau et cela présage de
magnifique paysage surtout quand on s’attend à voir LE Grand Damak, le plus
beau et le plus grand des Stolby du coin. Malheureusement, sans carte (l’office
du tourisme étant étrangement fermé un après-midi du mois d’Août…c’est là que
ce détail devient important). Nous suivons un chemin plus ou moins balisé en pleine forêt pendant quelques kilomètres pour finalement abandonner et rebrousser chemin.
Nous rencontrons un groupe de grimpeur composé d’un russe (à priori connu dans le monde de la grimpette) et deux allemands dont un parle très bien russe ET français. Il nous explique que le chemin pour le big Stolby est assez compliqué sans carte et qu’il faut au moins DEUX heures de plus pour s’y rendre. Le Grand Damak ne sera pas pour aujourd’hui... Nous décidons de repartir en accompagnant les alpinistes pour un bout de chemin. Ils vont faire un bania juste apres, mais nous sommes coincés par les horaires de train.
Nous rentrons ensuite à pied jusqu’au centre ville ou nous nous accordons un ravitaillement dans une petite cafète ou les prix sont au poids… pas de rab de frites!!…puis un bon café au « traveler’s café » de krasnoiarsk finit de nous requinquer avant notre retour à la gare pour une nouvelle nuit en platskartny.
Nous rencontrons un groupe de grimpeur composé d’un russe (à priori connu dans le monde de la grimpette) et deux allemands dont un parle très bien russe ET français. Il nous explique que le chemin pour le big Stolby est assez compliqué sans carte et qu’il faut au moins DEUX heures de plus pour s’y rendre. Le Grand Damak ne sera pas pour aujourd’hui... Nous décidons de repartir en accompagnant les alpinistes pour un bout de chemin. Ils vont faire un bania juste apres, mais nous sommes coincés par les horaires de train.
Nous rentrons ensuite à pied jusqu’au centre ville ou nous nous accordons un ravitaillement dans une petite cafète ou les prix sont au poids… pas de rab de frites!!…puis un bon café au « traveler’s café » de krasnoiarsk finit de nous requinquer avant notre retour à la gare pour une nouvelle nuit en platskartny.