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jeudi 18 décembre 2014

Volontariat dans un centre de soin de la faune sauvage Amazonienne Pilpintuwasi à Iquitos

L'arrivée
Gudrun la reponsable du projet nous accueille et nous offre un café instantanément (vu nos têtes)... Elle nous propose d'aller nous reposer chez Umberto qui est un travailleur du centre. Nous serons hébergé dans sa famille... Nous secouons la tête, nous voulons rester car Gudrun part en vacances en Autriche (son pays d'origine) dès le lendemain et Pascal veut tout savoir des animaux dont ils devra s'occuper avant ! Nous faisons le tour du centre. Nous sommes tout de suite fascinés et mis rapidement dans le bain.


La journée passe très vite. Il est 4 heures quand nous retournons au village. Nous sommes très gentiment accueilli par Umberto, sa femme Irene et leur Fille Lessie dans leur maison... Nous avons une chambre avec grand lit et une moustiquaire... bref le paradis !!!
  
Le projet Pilpintuwasi
Au départ il s'agit d'une maison pour papillons...comme son nom l indique :) (en Queshua) puis la police écologique du Pérou à commencé à amener au centre des animaux qu'elle récupérait du commerce illégal. Parfois dans un état déplorable, Gudrun essaye alors de les remettre en état puis de les rendre apte à retourner à la vie sauvage, quand cela est possible.

Nos tâches quotidiennes
Le matin, Pascal est responsable d'un élevage de larves de petits scarabées qui servent à nourrir certains de nos pensionnaires.
Pendant ce temps, Audrey va "cuisiner" les monkey balls; mix de cookies et de bananes écrasées que l'on va ensuite distribuer a quasiment tout le monde dans le parc. Puis nous nous attelons à la tache délicate de la fabrication de jouets pour enrichir l'environnement des capucins et les stimuler intellectuellement.

Le principe est simple, à l'aide d'un contenant de n'importe quelle nature (à notre dispositions, nous avions surtout des bouteille plastique, du bambou, des grosses noix et des brique de lait...) nous essayions de cacher à l intérieur un fruit ou un petit truc à manger, et le challenge pour nous était de trouver chaque jour de nouvelle forme et nouvelles façon de les fermer, et le challenge pour eux était, bien sur, de l'ouvrir. Inutile de dire qu'ils gagnaient à chaque fois mais semblaient tout de même prendre du plaisir à éviter les pièges et explorer les fausses ouvertures en impasses que nous fabriquions.

Ensuite, le programme changeait pour chacun, Pascal part faire un tour du parc pour voir chaque animal d'un point de vue véto, et dans certains cas, réaliser des soins, et Audrey s'occupait de la caisse du parc (qui accueille des visiteurs, ce qui permet de payer l'alimentation des pensionnaires), puis les volontaires étaient chargés de réaliser les tour en anglais pour les visiteurs internationaux.  Présenter le parc et les animaux nous à permis d'apprendre énormément de choses, surtout sur les papillons, la raison première de création du centre....





Quand nous avions plus de temps, nous pouvions aussi pêcher dans le petit lac ou vivait le lamentin Marvino. Les petits poissons attrapés servaient de compléments alimentaire pour les coatis, pour l' ocelot (qui prenait alors plaisir à les attraper lui même dans son petits bassins), et parfois quand nous en attrapions un gros, pour Pedro le Jaguar.

Nous pouvions également aller passer un peu de temps avec certains pensionnaires  qui, en quarantaine, n'étaient pas montré aux visiteurs, et avaient peu de stimulation. Notamment Nico, le mâle Uakari rouge, qui était, malheureusement, assez souvent en cage. En effet, du fait de son comportement "séducteur" sur la gente féminine humaine, et "jaloux" sur la gente masculine humaine, ne pouvait pas rester en liberté. Il avait également assez souvent des mots avec Le singe hurleur et du coup ne pouvait être libre en même temps.
Puis vers 14 h, nous montions pour préparer les "chambres" des uakaris. En effet, nous les rentrions pour la nuit à l'abri des chauves souris et du coup....de la rage (ainsi que des prédateurs). Nous leurs préparions deux veritables chambres d hotels grand luxe avec des taaas de petits trucs a grignoter accrochés dans tous les sens :)
Enfin, nous avions également comme tache d'aider les travailleurs du parc quand nous en avions le temps et pour tout type de travaux. Cela pouvait aller de l'entretien des chemins à la réparation d'enclos, jusqu'à emmener l'ocelot pour une balade en laisse.

Parmis les soins vétérinaires nécessaires, Pascal a du:
- opérer un coati qui avait des nodules sous cutanés et un probleme oculaire
- réaliser les examens sur un ara qui avait un probleme ancien à une aile
- soinger une keratite sur un autre ara
- soigner une plaie (sous anesthésie) d'un agouti qui s était fait mordre par un capucin
- traiter une plaie sur le nez d'un boa constricteur 
- ...
Parmis les soins humains que Pascal à aussi du faire :) :
- Soigner la plaie au tibia de Segundo mordu profondément par un capucin (décidément)
- Soigner les plaies multiples aux bras de Kinga, mordu par un coati 
- soigner ses propres plaies de morsures de: coatis, singes hurleurs, fourmis...ça en jette plus que "morsure de chien" "griffure de chat" :)

Présentation des pensionnaires et leurs histoires d'amour avec nous
Globalement , tout s'est bien passé...même pour Audrey, qui appréhendait pas mal...ou presque... Dans le parc il y a un groupe de uakaris à tête rouge qui vit en liberté, 7 femelles et un jeune mâle. L'une des femelle, Britta, est d'ailleurs un bébé de 14 mois nés ici, ce qui est extrêmement rare. Les uakaris se sont très vite attachés à Pascal, peut être trop car ils seront du coup assez jaloux et aggressif avec Audrey. L'une des femelles, Pauli, essayait constamment de piéger Audrey dans l'escalier pour la "menacer" et lui sauter dessus...en dehors de ca, Pascal dirait: Ils sont adorables..




.Un singe hurleur du nom de Ali, vit également libre dans le parc, mais lui est beaucoup plus timide et sauvage et ne descend de la cime des arbres que lorsqu'il veut quelque chose et...d'après Gudrun...dans ces cas là il faut lui donner!!! Pascal s'est fait mordre la main car il n'avait pas assez de monkey ball à lui offrir.


Nous avions aussi des aras bleu et jaune, et rouge, vivant en liberté dans le parc, que nous rentrions la nuit pour les protéger des renards sauvages. Ils étaient d'ailleurs souvent embêté par Félix, le jeune male uakari, qui voulait régulièrement jouer avec eux en les attrapant par les ailes et en secouant...



Dans le petit lac du centre, nous avions un lamentin, arrivé bébé, il a du etre biberonné, mais maintenant, adulte, il fait ses 150 kg, mais nous n en apercevrons que le bout du nez par moment.
Il y avait également des ouistitis pygmés, les plus petits singes du monde,

des capucins, considérés comme les singes les plus intelligents d'amérique du sud. Ils sont souvent employés par les gangs de rue pour jouer pick pocket...

des paresseux à deux ou trois doigts avec un bébé de quelques mois toujours sur le ventre de sa maman


un ocelot,

un tamarin,

un saki,

et un jaguar,


ainsi que des coati,

un toucan

et des kinkajou...


Le groupe des travailleurs et volontaires 


Gudrun, la patronne, d'origine autrichienne, gère le centre d'une main de fer dans un gant de velours...une connaissances énormes sur les papillons (son sujet de recherche d origine) et sur les pensionnaires...nous ne l avons vu que tres peu car elle partait en vacances à notre arrivée et nous partions à son retour (le principe du remplacement non?)
Segundo, comme son nom l'indique, le segond, en charge de la gestion logistique et administrative du parc. à toujours des histoires et légendes de la jungle à raconter et connaissances phenoménales sur les plantes. Passionés de faune et flore. Tres souriant et tres gentil. Signe particulier : peut porter 3 troncs d arbres d'un bras sur 20 km
Parmis les autres travailleurs, il y avait Umberto, un connaisseur (travaille dans le parc depuis près de 12), Pablo, très proches des singes et félins, Gilber, maitre papillons et chenilles, Daniel, Monsieur fourmillier et aras, Calixto et Geiner les hommes à tout faire et tout réparer

Parmis les volontaires rencontrés: Marcus, du colorado, neurobiologiste animal; Kinga, Polonaise étudiante en biologie; Shane, irlandais, juste croisé; Ben, australien, un doctorat en churros appliqués; Rebecca, écossaise prof d anglais; Jennifer, Washington state, pilote d'hélicoptère et assistante vétérinaire pour sans mari Eric; Shana et Ghomas, couple belge, baroudeurs photographes

La vie à Padre Cocha 
Nous étions hébergés chez Umberto et sa famille (sa femme Irénée, sa fille Lessi, et une multitude d'autres enfants qui passait beaucoup de temps dans la maison). Nous faisions partie intégrante de la famille tant l'accueil était chaleureux. Nous avons eu la chance d'apprendre des recettes locales, de célébrer l'anniversaire d'Umberto et de partager pas mal d'activité avec eux.







Le Samedi et le dimanche soir, à Padre Cocha, ne comptez pas dormir tot, il y avait plus de discothèque dans le village que de quoi que ce soit d'autre, et nous en avons profiter avec les travailleurs du parc...nous avons pu apprendre le pas de Cumbia de Gilbert, maitre du dancefloor.
Nous avons égalemet célébrer chez Humberto, l'anniversaire de Rebecca, en fanfarre, à grand coup de Pina colada et de bière.

Nous avions nos petites habitudes chez les commercants locaux avec qui nous parlions de la pluie et du beaux temps (" ah oui 45 ° aujourd hui?"). Pour les plus grandes courses, nous allions à Iquitos avec notre moyen de transport local collectif favori: la pirogue.



les lundis - promenons nous dans les bois
Nous avions le lundi de repos, et pouvions donc en profiter pour explorer la région. La première sortie s'est faite près du village où nous nous sommes baladés dans la jungle secondaire environnante jusqu'à un champ mystérieux que nous soupçonnons être dédié à la coca..sur ce ...demi tour
Nous sommes sorti ensuite avec Umberto et Irénée pour nous promener dans la jungle de Lupuno (nom du village et d'arbres gigantesques) Nous avons pataugé dans la boue jusqu'au genou (chanceux, c'était la saison sèche) et avons profité de l'accueil super généreux des péruviens d'amazonie qui nous ont régaler d'un repas local typique. Puis nous nous sommes baignés dans le fleuve Amazone (Check = aucune partie du corps manquante)
















La punchana et la vie associative
Padre cocha est très actif sur le plan écologique grace à un groupe de gens volontaire qui cherche des solution à la gestion de l'eau et des déchets ainsi qu'à la préservation de la faune et de la flore. La punchana, de superbes idées, des gens très gentils qui font beaucoup avec peu de moyen. Nous avons eu la chance de participer à quelques actions de sensibilisation comme ramassage de déchets et communications dans le village.


La fin du volontariat- bilan
En conclusion, une expérience extraordinaire à tous niveaux, avec les animaux, pleines de rencontres et de partage de la vie locale et beaucoup d'échanges interculturels. Des gens exemplaires, ouverts et accueillants

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